17 septembre 2010

Heure des questions sans réponses

Tout ça pour aboutir à un gratte-ciel bourré de sucre avec deux malheureuses figurines en pâte d’amande plantées au sommet, qui sont censées « vivre heureux et avoir beaucoup d’enfants ». Merci Walt Disney ! 


En apercevant ce gâteau dans la vitrine de la pâtisserie chinoise sur Stockton Street, je me suis mise à réfléchir...
J’ai repensé à mon histoire avec Victor. J’aimerais bien comprendre pourquoi, nous les filles, avons un penchant pour les histoires compliquées, impossibles, tirées par les cheveux (d’ailleurs les miens vont très bien ! ) ? Pourquoi on ne se contente jamais d’un brave garçon qui ne risque pas de s’enfuir demain, qui ne va pas se faire lapider à tout moment, qui ne va pas avoir peur ?  Qui d’entre-vous ne s’est pas déjà retrouvée le nez dans les Kleenex,  sonnée d’incompréhension après le désistement d’un spécimen effrayé ? Peur de la relation, peur de l’engagement, peur de souffrir, peur de s’attacher, peur d’aimer, peur d’être emprisonné, ou peur d’être éternel et de briser votre vie, peu importe. Les garçons ont le courage d’une huître.
Pourquoi on n’aime pas les gars sans problèmes ?
On aime les drames, les scènes de films, les courses-poursuites sentimentales où l’on frôle la crise cardiaque à chaque texto, les séparations larmoyantes, les tragédies. Comme dans les soap-opéras mexicains ( chez moi, pas de burritos, mais des nems, l’amour à problèmes est universel visiblement !)  !

Pourquoi quand on a le choix entre le scénario catastrophe, quoique exaltant, et le long fleuve tranquille, on est toujours tentée d’opter pour le big-bang ? On dit que les filles sont fragiles, qu’elles ont besoin d’être protégées, et finalement on est de grandes aventurières ! Des  Indiana Jones de l’amour ! Toujours à courir avec notre lasso - oublions les santiags c’est vraiment trop démodé - après un garçon truffé d’angoisses secrètes, de secrets familiaux, instable ou mentalement dérangé. Qu’est ce qui nous motive ? Le danger, la tension, l’impression de vivre sur le fil du rasoir ?
Rendons-nous à l’évidence, nous sommes de vraies funambules affectives ! L’ennui c’est qu’on peut tomber, et pas sûr qu’il y est un filet de sécurité.
Vous connaissez l’adage : « fuis-moi je te suis, suis-moi je te fuis » ? Est ce que c’est ça l’amour ? Je me demande si la ribambelle de papillons dans le ventre – vous savez bien cette sensation de fourmillement intense dans l’estomac  – ne serait pas finalement l’expression d’une peur panique de le perdre. Est ce qu’on se dirait « folles amoureuses » si nous étions apaisées et sereines ? Le suspense constant est-il un ingrédient indispensable du cocktail amoureux (à boire avec beaucoup de modération, gare au coma !) ? 
Est ce que l’acquis est insipide ?
C’est vrai ça,   qui n’a pas jamais dit, d’un garçon parfait « je me lasse », ou « il est lisse » ? En général, à propos d’un pauvre individu absolument divin, qui comble toutes nos attentes, qui ne souffre d’aucune psychose, qui ne nous pose pas de lapin, nous dit ce qu’il ressent, ne disparaît pas tous les 3 jours sans laisser d’adresse. Comme si être assurée d’un amour inébranlable nous ne satisfaisait pas. On est comme les cyclistes, dopées. Droguées à l’adrénaline, à ces montagnes russes émotionnelles, qui nous dupent.  Ne serions-nous attachées qu’à ce qui peut nous échapper ?
Si je me pose toutes ces questions, c’est parce que ma vie est une vraie blague. C’est toujours quand j’arrive à  de belles certitudes que quelque chose vient tout bouleverser, comme un éléphant qui danserait la samba dans une boutique de bijoux en jade.

Mes neurones sont au bord de la surchauffe, la survie de mon cortex est fortement menacée ! Ma mère (Emma, et toutes les personnes que j’ai rencontrées, va savoir pourquoi !)  m’a toujours conseillé de réfléchir, mais après des années passées à foncer dans le tas sans l’ombre d’une activité cérébrale raisonnée, j’ai bien peur que ça fasse beaucoup pour la même journée !

Et si vous m’aidiez ? Laissez-moi vos avis en commentaires ! Etes-vous addict au yo-yo amoureux ou de bonnes âmes rassurées par une tranquillité sans faille ? 

3 commentaires:

  1. Sérieusement?! J'ai bien l'impression que l'amour paisible n'arrive qu'à mes amies. Moi c'est toujours compliqué! Et dès que que ça commence à être ce que je souhaite depuis longtemps, ça fou tout en l'air! D'ailleurs souvent c'est moi! Je me demande parfois quel sorte d'amour je devrais mérité. Pour avoir eu la chance de naître sous l'apparence d'une gentille fille mais en fait je suis un monstre, genre godzilla. Grooooaaar je viens pour tout casser...! En admettant que les filles aiment les histoires compliqués, combien le savent?! J'aimerais qu'il y est une notice d'utilisation. Pour pouvoir me préparer à plongé dans un truck un peu inconcevable. Combien de temps je vais me mettre à pleurer dès lors que je commencerais à sortir avec ce garçon? Ah ça personne ne peut le savoir!

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  2. je suis plus "bonnes âmes rassurées par une tranquilité sans faille!"
    Sinon, Cathy ces urgenx (ou urgant?) on te cherche partout et je te vois connécter sur aucun site!!!!
    Ne me fais pas attrendre!!!!!!!!!!!!

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  3. C'est meilleur quand on sait attendre !!!!!!!!!

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