24 décembre 2010

Heure du Sapin


La seule à qui on ne fait pas de cadeau à Noël : la dinde !

Et voilà, les enfants, le grand jour est arrivé. C’est mon deuxième jour préféré après la sortie de Cathy’s Ring, évidemment. C’était mon Noel personnel celui-ci. Voici donc le matin le plus excitant de l’année, celui où on se rue, pressés, l’estomac noué par l’impatience, vers le sapin, seuil de tous les espoirs.
Hier soir, Victor, Emma, Maman et moi avons décoré le sapin. Décoré est un grand mot. Je précise que j’ai voulu, cette année, m’occuper des festivités, et j’ai décrété que le sapin serait « artistique ». Pas de doré, de rouge, d’étoiles. Maman était sceptique, Victor en a conclu que c’était encore une de mes lubies qu’il taxe de « fixette de Cathy » , Emma m’a suivi en levant les yeux au ciel.
J’ai donc, pour célébrer le premier Noël de Victor dans un état « normal » et en famille (vu que l’ami Tsao croupi dans je ne sais quel cimetière d’immortel) ,  choisi de composer un vrai arbre généalogique avec mes dessins en décoration. Oui, parfaitement, je vous rappelle qu’un sapin est un arbre donc je ne vois pas en quoi mon idée est loufoque. En partant du sommet, j’ai placé chaque décoration, portrait de toutes les personnes de l’entourage familial de Victor, puis différents portraits de tous ceux qui ont marqué nos aventures depuis le Cathy’s Book. Cela retrace donc toute l’histoire depuis le début, entre enquêtes et imbroglios familiaux. J’adore mon sapin. C’est comme un énorme album de famille / Cathy’s Show.

Ma mère a un peu buggé sur le portrait du Père, je ne suis pas sûre qu’elle apprécie de devoir le regarder dans le blanc du Canson, trônant au milieu de salon. Et, pour info, ma mère a mis quelque temps à ne plus confondre mon portrait de Jewel et moi. «  Cathy, tu as un regard diabolique sur ce dessin ! » . J’ai dû m’y reprendre à deux fois pour qu’elle saisisse enfin toute l’histoire de l’imposture (elle croit toujours que je fabule et que tout ça est le fruit de mon imagination, j’ai bien sûr fait impasse sur quelques détails, elle m’enfermerait à triple tour dans le coffre à linge si elle savait la vérité sur mes aventures, instinct maternel on y peut rien !).

Maintenant que vous savez à quoi ressemble mon sapin, permettez que j’aille ouvrir mes cadeaux, j’ai hâte de savoir si Barbe Blanche a fait son boulot. Je l’ai toujours soupçonné de sénilité…
Joyeux Noël à tous. 

21 décembre 2010

Heure de la 52ème semaine


2011, c'est l'année du lapin - vos chaussons vont être furieusement tendance !


C’est la fin de l’année. Scoop, wouhou. 
Non, mais sérieusement, on en fait tout un plat de cette histoire mais bon ce n’est qu’un calendrier ! Tout le monde se torture à faire le bilan des douze derniers mois, les magazines nous exhortent à nous auto mutiler à coup de « l’année prochaine, moi en mieux blabla », on nous parle de nouvelles résolutions, d’améliorations, de vœux. À croire que cette période de fêtes doit aussi accroître le taux de dépression. Quoi de pire que de passer en revue les erreurs, les échecs, les couacs, pour pointer ce qui ne va pas et d’une baguette magique appelée 2011 tout effacer. Je me rebelle contre cette tradition d’auto-flagellation morale.
Moi,   j’ai bien aimé mon année. Alors, certes j’ai un peu cafouillé parfois, je ne suis toujours pas l‘artiste célèbre que j’aimerais, je ne sais toujours pas me coiffer sans m’y reprendre cinq fois en pestant en kurde (très efficace comme catharsis), je suis une enquiquineuse en amour, je coupe toujours les cheveux en 18, je ne comprends toujours rien à la technologie, je ne sais pas faire un choix sans faire appel à Emma, je suis toujours aussi attirée par les énigmes et le danger, je n’ai pas encore de boulot stable (serveuse 3 semaines ça ne compte pas) … Je m’arrête là. Vaut mieux sinon je suis supposée me pendre par la chaussette.
Ce que je veux dire c’est que finalement, en cette fin d’année, je n’ai pas envie de faire le compte de ce que je dois changer, améliorer, atteindre, viser. J’ai envie de sourire après ces 52 semaines surprenantes pendant lesquelles j’ai pu voir mon journal publié, passer des moments agréables (et moins) avec Victor, cet être de lumière (j’exagère, vu que je ne le fais pas souvent ahahah), partager encore plus d’aventures avec Emma, rencontrer de nouvelles personnes, faire des découvertes ahurissantes, et apprendre… Grandir en somme.
Alors, moi, je l’aime bien mon année. Et si vous aussi, vous vous surprenez à essayer de lister tout ce qui ne va pas, rappelez-vous votre amie Cathy, mangez un bon morceau de bûche au chocolat en vous félicitant de ce que vous avez appris sur vous, et sur les autres pendant cette longue année 2010.
Et si vous ne trouvez pas, j’en ai une pour vous : les immortels existent. Ça c’est de l’info ! 

17 décembre 2010

Heure du test


Voici le lieu de la révélation du jour ! Est ce que le « end » est un signe ? … 

Je déteste l’hiver. Il fait froid, il pleut, on mange comme des ogres diabétiques, on devient obèses, on a pas un pan de peau visible sous les multiples couches de vêtements supposés nous protéger d’une hypothermie certaine, on est  paresseux, on hiberne, et en plus il y a du vent. Sachez que cette indignation n’est pas vaine. Ce vent d’hiver apporte les problèmes.
Je marchais tranquillement sur Waverly quand cette bise hivernale m’a flanqué un flyer rose sur le nez. En plus d’avoir perdu la vue pendant quelques secondes, ce flyer m’a bousillé ma journée. L’intitulé «  Comment savoir s’il vous aime vraiment en quelques questions » . Assez pour titiller ma curiosité évidemment. Bien sûr, voilà votre Cathy se débattant avec ses gants, cherchant précipitamment un stylo dans son sac, soulevant son bonnet qui lui tombe sur les yeux en quête d’un banc afin de procéder à cette nouvelle enquête. Il va m’entendre si le résultat ne me plaît pas !!! Et c’est parti pour la course à « cocher le plus de cases possibles ou s’exposer à une déception brûlante » !

1/ Vous présente-t-il comme sa « petite amie » ou simplement par votre prénom ?
 Ben, ça dépend du contexte, au super marché, il dit que je suis Cathy à la caissière, il ne va pas crier « PETITE AMIEEEEEEEE » quand il me perd dans les rayons ! Ah, il devrait normalement ?!

2/ En cas de problème, a-t-il tendance à vous protéger ?
Je le protège, il me protège, on est à égalité je pense. Sachant que la plupart de ses problèmes sont causés par moi à l’origine, il faut se pencher un peu plus sur cette problématique... Mais, quand même, le syndrome du super héros c’est démodé non ?

3/ Vous êtes malade, s’assure-t-il que vous avez bien pris les médicaments, vu un médecin, et  que vous êtes procuré tout ce qu’il vous faut ?
Euh, joker ! Je n’ai pas encore eu la grippe et je vois mal Victor me nourrir de soupe à la cuillère. Mais, quand je manque de me faire assassiner, il accourt, ça compte ça ou pas ?

4 / Vous a-t-il posé des questions sur ce que vous voulez dans la vie, vous rêves, vos ambitions ?
Non, je ne lui ai pas laissé le temps de poser des questions. J’avais répondu avant. Oh, il m’enquiquine ce test !!

5/ Votre voiture est en panne, vos finances ne vous permettent pas de la réparer, vous propose-t-il son aide (pas forcément financière) ?
 Euh, le BART (métro) est rarement en panne. En retard, oui. Victor ne m’a jamais proposé de m’acheter un BART (métro) privé. Grrrr !!!!!

6/ Votre ex appelle sans arrêt, vous êtes vraiment ennuyée par ces coups de fil, prend-il l’initiative de régler le problème ?
Ex ? Quel ex ? Bon, considérons Denny comme un ex, Victor l’inviterait sûrement à déjeuner. Pas un poil de jalousie chez cet animal. Je crois que c’est pas un très bon point ça …

Voilà fin du test … Je n’ai pratiquement pu cocher aucune case. Donc, si j’en crois les conclusions du scientifique flyer rose, Victor ne m’aime pas !!!! Mais, y’a-t-il vraiment des règles ? Tous les individus sont-ils supposés prouver un attachement de la même manière ? La personnalité compte-elle ? Ou doit-on jauger les sentiments au regard de signes universels ?

Faites donc le test, et dîtes moi si je dois m’y fier, car, je vous préviens, je vais de ce pas faire un scandale à Victor. Non mais ! Et je vais même essayer d’attraper la grippe voir s’il court m’acheter mes médicaments ! 

14 décembre 2010

Heure de l'enquête

www.cathysring.fr

Les amis, l'heure est grave. Il y a quelques jours, j'ai rédigé ma lettre au Père Noel, et, bien sûr, je lui ai proposé discrètement de me gâter de quelques aventures en guise de présent. Rapide, le barbu ! Je vous explique tout, car j'ai besoin de vous. Je suis sûre que vous êtes de fins limiers!
 
J'ai reçu un mail très intrigant via le site de Cathy's Ring, d'un New-Yorkais, Alex. Je ne vous donne pas tous les détails sur le blog, car je vous rappelle que le contenu est public, et que nous sommes en plein secret défense là. En gros, le garçon a fait une découverte bien étrange sur son "alter ego" et me demande de creuser un peu, comptant sur mon flair indéniable deSherlock Holmes chevelu. Je vous avoue qu'il a éveillé mon instinct de fouineuse, ameuté tous mes petits neurones, et que je me prépare à une enquête dans les règles. Mais, Emma et Victor, mis à contribution, sont eux aussi perplexes face à ce casse-tête chinois (c'est pas pour rien qu'elle existe cette expression!). C'est là que vous intervenez : ça vous dit de m'aider à dissiper le mystère ? 
Chut, bon, je ne peux vraiment pas vous en dire plus, c'est sérieux cette histoire... J'ai donc mis en place un système assez facile pour que vous puissiez  avoir les infos sur ce cas bizarre.Cliquez sur le bouton "Alerte" sur le site de Cathy's Ring, vous en saurez plus ! 

Merci mes Watson, je compte sur vous ! 

10 décembre 2010

Heure de la lettre au Père Noël

Il est pas mignon mon Père Noël sur ma porte ? 


Ne vous méprenez pas. Je suis jeune mais quand même. Ça fait un bail que je sais que le barbu en rouge n’existe pas vraiment. Pour celles qui y croient encore, désolée d’avoir brisé vos illusions. En revanche, je crois en une chose. L’excitation au matin du 25 décembre, quand on se rue vers le sapin, pleine d’espoir d’y trouver ce qu’on a demandé, même en silence, en priant dans son lit pour que la télépathie fonctionne. J’ai demandé à Emma ce qu’elle voulait pour Noël, histoire de tâter le terrain et de voir si je pouvais combler ses attentes. Non, mais ces scientifiques !! Aucun rêve ! Vous savez ce qu’elle m’a dit ? Un téléphone, je sais pas quoi tri bandes 1245 méga truc bidule bluetooth technologie 6G enfin en gros j’ai rien compris. Je transfère à Pete la requête, pour un décodage dans les règles. Parfois, je me demande bien comment elle a été fabriquée cette jeune fille. Sûrement dans un labo hyper perfectionné, dans une éprouvette en silicone ou je sais pas. Elle ne peut pas vouloir quelque chose qui ne requiert pas 5 ans d’études pour saisir ce que c’est ?!
Bref, j’oublie mon indignation, et je me concentre sur le plus important, ma liste. À moi.

Cher Père Noël (Maman, ou Victor, je vais l’envoyer en triple au cas où)

Cette année, j’ai été aussi sage que les autres années. Bon, je sais tu penses que ça n’est pas assez, et que j’ai une notion de la sagesse fort approximative. C’est de la sagesse artistique, c’est pour ça. C’est un peu flou, mais le fond est là. Tu as pu noter que j’ai fait fi du danger et que malgré mon intrépidité et ma curiosité exacerbée j’ai tenté de sauver les meubles (les gens dans ce cas). J’ai toujours cherché à réparer le bazar dans lequel j’avais précipité (sans le vouloir) mes proches, et tu n’as pas pu manquer de remarquer que j’ai pris bon nombre de résolutions. Ne crois pas que j’essaye de me faire mousser, ou te caresser dans le sens du poil de ta barbe, mais juste je te remets dans le contexte car j’imagine que tu as beaucoup de courrier à traiter. J’essaye de te faciliter la tâche, comme en plus je suppose qu’il n’y a pas qu’une Cathy à San Francisco...
Bref, je me suis penchée sur ce que je voulais cette année. Je ne sais pas si tu peux y faire quelque chose.

-       Que mes dessins soient reconnus. Oui, mondialement. Enfin, que je puisse en faire mon métier. Père Noël, il faut que tu saches, je ne suis pas faite pour être serveuse. C’est une certitude.
-       Que Maman soit fière de moi.
-       Victor. Voilà j’aimerais bien qu’il reste. Je crois que je l’aime bien. Merci.
-       Un kit de crayons aquarelle, 46 couleurs. Les plus chers (ce sont les meilleurs, je ne suis pas juste dépensière !)
-       Deux Blocs de carnets de croquis A3, Canson.
-       Un exemplaire de Cathy’s Book, un exemplaire de Cathy’s Key et un de Cathy’s Ring. Figure toi que j’ai les épreuves, j’ai les originaux, mais je veux voir à quoi ils ressemblent, ceux que mes lecteurs ont entre les mains. Tu peux dire au libraire,  Père Noël, que tu connais bien l’auteur, je pense qu’il te fera une ristourne.
-       Les cheveux de June. Oui, Père Noël, s’il te plait, coupe lui les cheveux. (Bon d’accord, je sais que c’est pas dans tes attributions, mais si tu peux opérer un miracle au niveau de ma chevelure, vraiment je t’en serais éternellement reconnaissante !)
-       Une veste en léopard. Pas l’animal lui-même. Imprimé léopard. J’aime bien, je trouve que ça fait un look sauvage et mystérieux. Et puis il fait froid en décembre !
-       Une voiture. Une jolie, un peu ronde, qui roule vite. J’en ai marre du BART (le métro d'ici). Et, si le traîneau te lasse un peu, tu peux l’utiliser bien sûr.
-       Encore des aventures. J’adore ça. Et mes lecteurs aussi … Tu ferais d’une pierre une tonne de coups !

Merci, Père Noël, j’espère que tu n’as pas trouvé ma lettre trop prétentieuse, ni trop longue. J’espère que tu ne seras pas trop fatigué après avoir fait le tour du monde en traîneau sans avoir eu le temps de te changer en plus ! Si j’écris un prochain livre, je te ferais une dédicace. Non, je n’essaye pas de te soudoyer, mais c’est juste pour que tu saches que je sais reconnaître le mérite. Bon courage, et merci !

Bien à toi, et aux rennes,
Cathy Vickers

Bon, chers lecteurs, vous en pensez-quoi ? S’il existe (je vous avoue qu’en fait, cynisme d’adulte mis à part, j’y crois encore un peu…) croyez-vous qu’il sera convaincu ?
Et vous alors, quelle est votre liste ? J’espère que vous avez demandé Cathy’s Ring (ahhhahahha), j’aurais plus de chances de l’avoir aussi s’il voit que plein de monde le veut ! Il fera un achat groupé.
Je me demande un truc là … Est ce que le Père Noël a des cartes de réductions ??????  

Cathy's World: Heure de la lettre au Père Noël

Cathy's World: Heure de la lettre au Père Noël: "Il est pas mignon mon Père Noël sur ma porte ? Ne vous méprenez pas. Je suis jeune mais quand même. Ça fait un bail qu..."

08 décembre 2010

Heure du Cygne


Très bon ce pop corn !!

Alerte. Victor devient romantique.
Non, mais je suis sérieuse. Et inquiète. Cet être subit une mutation complète. De taciturne insaisissable, on passe au petit ami parfait qui propose un vrai rendez-vous. Pas un rendez-vous avec les problèmes. Un rendez-vous NORMAL.
Je vous raconte l’histoire. L’ami Victor, tout guilleret, a décidé de m’emmener au cinéma. Pour vous, y a rien de bizarre. Mais pour moi, connaissant la bête c’est inhabituel. Surprenant. Bref , monsieur m’annonce donc la soirée du siècle (sans mauvais jeux de mots, je vous rappelle que Victor est déjà allé au cinéma… quand les films étaient MUETS !) , et me dit qu’il a choisi un film qui va me plaire (oui, parce qu’en plus, il devient ce genre de petits amis qui devinent ce qui pourrait vous correspondre ! Grr, tant de perfection, je fais comment moi pour rivaliser ?! ) . Black Swan avec Natalie Portman. Au début, votre Cathy, fidèle à elle-même, fait la moue. Sérieusement, quelle fille a envie d’emmener son copain voir cette brunette parfaite afficher son minois pendant deux heures ?

Afin d’éviter tout désastre, je cherche donc la bande-annonce du chef-d’œuvre proposé par mon cher et tendre (ceci est ironique, je ne le surnomme pas comme ça en vrai !). Et, là, mes préjugés s’évanouissent.
Première chose, Darren Aronofsky a réalisé le film. Je veux dire Darren Aronofsky comme dans Darren Aronofsky de Requiem for a Dream !!! Bon, un point pour Victor.
Deuxième chose, l’histoire. Une sombre intrigue de ballerine prise dans les tourments de son art, avec une légère dose de surnaturel. Bon, très bon. Assez pour me donner envie de fouiner. Ah, ils ont touché mon point faible. 
Troisième chose. L’impressionnant et charismatique Vincent Cassel.  C’est un argument en soi, je suis sûre que celui-ci Victor ne l’avait pas considéré.
Régalez-vous avec la bande-annonce ! Je penserai à vous quand je dévorerai mon pop-corn géant en bavant sur Vincent. Et, patience, il sort bientôt chez vous !
site :
Trailer :

P.S : Vous vous rendez compte que Victor a su exactement quel film choisir ?!! Et moi qui frôle la crise d’angoisse à chaque fois que je pense à son cadeau de Noël, souffrant du syndrome d’ « absence totale et irréversible d’idée à peu près valable » !!!!  

03 décembre 2010

Heure de la Sibérie

D&G
GlaGlaGla.

C’est tout ce que j’arrive à articuler comme son depuis quelques jours. Ah la Californie, vous m’en direz tant ! Les blondes en maillots, les torses sculptés brillants d’huile en plein automne, c’est un mythe. Ou alors c’est Los Angeles. 

Parce qu’ici moi, je vous le dis, c’est Moscou. Après l’été indien, voici l’hiver russe.

Et comme je suis hyper consciencieuse dans mon travail, je me suis renseignée, et visiblement chez vous c’est pas la canicule non plus. Et, je suis certaine que vous vous heurtez au même dilemme que moi.
Comment fait-on pour s’habiller avec un temps pareil ? Je veux dire comment conserver notre sens inné (ahah) du style sans finir comme ce pauvre de Jack dans Titanic, et éviter de ressembler à un bonhomme Michelin croisé avec un sac de couchage de l’armée allemande ?

Vous noterez que mes préoccupations sont éminemment profondes aujourd’hui. Cela dit, je suis sûre que ça vous trotte dans la tête aussi, pas la peine de jouer les scientifiques en pleine recherche du vaccin pour le cancer du coude, Emma, elle-même, lira cet article en douce, feignant le désintérêt total pour de telles futilités.
Vous me remercierez quand vous vous pavanerez dans la rue, suscitant une admiration sans bornes pour avoir réussi l’impossible : ne pas frôler l’hypothermie sans être le sosie d’un esquimau après la pêche ! 
Je me suis donc mis en quête de solutions. J’ai fouillé dans les défilés hiver 2010-2011, afin de trouver quelques alternatives à l’uniforme couette, bottes fourrées, double bonnet. Et, bonne nouvelle, les créateurs ont visiblement beaucoup d’inspiration par -10 degrés !  
www.style.com
D&G
Michael Kors
Burberry
Burberry














30 novembre 2010

Heure de la libération


Tant qu’ à être emprisonnée, autant l’être dans la plus célèbre prison du monde ahahaha ! 


En ce moment je fais travailler mes neurones. Je veux dire, tous, dans le même sens. Pas mal hein ?!
Après une remarque de Victor, qui m’a dit – je cite – «  tu es décidément vraiment unique ! », j’ai opéré un flash-back de la relation, parce que je ne vois pas en quoi je suis vraiment différente des autres filles de la planète. J’ai fait participer Emma à cette introspection très sérieuse.
Conclusions de l’analyse. Je suis différente parce d’après Docteur Cheng-Freud je « bouleverse les règles établies».
Laissez- moi vous expliquer, et peut-être que cela résoudra vos propres interrogations. Après tout c’est Thanksgiving, c’est bien le moment de partager.

Si l’on se remémore les débuts houleux de ma relation avec Victor -cet astre -on ne peut pas dire que j’ai suivi les principes féminins censés garantir ou du moins optimiser la réussite de la relation. Je vous rappelle, que je l’ai poursuivi, espionné, questionné, alors qu’il m’avait largué comme une chaussette en laine synthétique en solde. En gros, une rédactrice du Cosmopolitan m’aurait jeté des rochers en me voyant agir. J’ai clairement fait l’inverse de ce qu’il « faut » faire.
Ne sommes-nous pas supposées jouer les indifférentes, paraître occupées, happées par des activités passionnantes, feindre l’inaccessibilité, cacher une éventuelle jalousie, taire toutes les questions qui nous incendient les lèvres, et surtout ne jamais agir en premier ?
 Et … Pourtant, vous êtes bien placés pour le savoir, il ne me semble pas que l’ami Victor n’ait  couru le sprint de l’année direction le Groenland alors que franchement j’étais bien insistante. J’avais mes raisons, certes. Mais oubliez un instant le bazar de l’immortalité. Imaginez que Victor soit un être humain normal à cette époque. Pensez-vous qu’en me muant en une statue dédaigneuse, que rien ne touche, en ne bougeant pas un ongle de mon petit orteil, il serait revenu ?
Non. Et pourtant, le code drastique des filles m’aurait condamné pour mon comportement de harceleuse impulsive que vous avez constaté.
Donc, parfois, il faut ignorer les schémas qui sont supposés s’appliquer à toutes les histoires, ce manuel manichéen qui regorge de «  Ne jamais appeler en premier », « Ne jamais relancer », «  Attendre qu’il fasse quelque chose », et autres «  Quand un garçon est intéressé, il agit ». Tout n’est pas faux, mais tout n’est pas absolument vrai.
Je ne vous encourage pas à chanter la B.O de Titanic plantée sur le trottoir d’en face de l’appartement de celui avec qui vous avez passé une soirée il y’a un mois et qui ne vous a pas rappelé. Non, ça c’est de l’humiliation de troisième degré. En revanche, sachez que la personnalité de la personne influe, que tous les garçons ne sont pas des chevaliers saisis d’élans de bravoure. Parfois, ils sont aussi effrayés que nous. Mais, parfois, ce sont aussi de sombres imbéciles.
Donc, s’il faut injecter un peu de souplesse aux règles, s’adapter, et ne pas se laisser emprisonner dans ce carcan de syllogismes qui sont un peu rigides pour un domaine régi par des émotions, il faut surtout bien choisir avec qui le faire.
Ah, et c’est là que ça devient compliqué pas vrai ? ! 

26 novembre 2010

Heure de la dinde


Voilà où Emma et moi allons faire les courses pour ce fameux dîner. Qui sera la dinde de la farce ahaha ? 

Je n’insulte personne ici. Mais, au cas où vous ne seriez pas au courant, décalage culturel oblige, Thanksgiving approche. Chez nous, on ne rigole pas avec la dinde. C’est le jour où rend grâce, où on fait une jolie prière avant de se goinfrer au point de faire craquer son jean. Personne ne doit être seul en ce jour de boulimie autorisée.
Après tous les séismes que ma jeune vie a subi ces derniers temps - je vous rappelle que j’ai quand même retrouvé un père mort - entre autres aventures, je me suis forcée de me demander ce que tout bon Américain se demande : « je fais quoi pour Thanksgiving ? » Évidemment, c’est un jour de regroupement familial cette histoire, sauf que je vois mal mon père s’envoyer de la dinde farcie devant la mine ébahie de ma mère. Il en serait capable en plus. Et puis, j’ai la problématique Victor, il n’a pas vraiment de famille, vu que Tsao s’est quand même fait assassiner par mon sosie, et j’imagine mal la tribu des immortels planter une fourchette guillerette en pleine de cuisse de volaille.
Thanksgiving, c’est aussi et surtout le jour de la « gentille attitude », donc s’il y a bien un jour où je devrais penser à pardonner mon père de ses subterfuges et disparitions, c’est l’occasion.
Réfléchissons…
Non, finalement pas de pardon. « Thanksgiving » littéralement signifie, « donner le merci », donc à la limite je peux lui envoyer un pigeon voyageur pour le remercier d’avoir participé à mon arrivée sur Terre, mais on va s’arrêter là.
Revenons au plus important, planification de la soirée. C’est peut-être le moment de présenter « officiellement » Victor à maman ? Ah, j’aime bien cette idée. Ça va être drôle.
Résumons. Donc, pas de Papa, Emma, Victor, Pete, Maman, et une dinde.
Après tout, c’est eux ma famille. (Je ne parle pas de la dinde et ne vous avisez pas de croire que la dinde c’est moi !).
Bon appétit. 

23 novembre 2010

Heure des conseils avisés


On parie que vous ratez la prochaine station ? 

Je n’ai jamais été une grande fan des magazines féminins. Trop girly, ton trop chamallow, victimisation à outrance de notre condition, et généralisation un peu facile à mon goût. Mais, cette fois, je m’ennuyais tellement dans le métro  (personne à espionner ahah) que j’ai feuilleté le Glamour qui me faisait de l’œil, oublié par une congénère étourdie. Au début, je passe les pages nonchalamment avec un certain dédain et une moue boudeuse… Quelques stations plus tard, votre Cathy, avoue sa honte. J’ai lu un article de A à Z, concentrée, intéressée, en me jetant des « oh mais c’est trop vrai ça ! » en hochant la tête d’approbation. Comme une vraie fille. Je suis en pleine transformation, moi aussi !

J’ai raté ma station …
À cause d’un article.
Dans un magazine féminin.
Moquez-vous !
Ci gît ma dignité.

Mais, pour me justifier j’ai décidé de vous traduire quelques passages de cet article que j’ai trouvé particulièrement sensé… Et utile. J’ai bien aimé l’approche personnelle de la rédactrice, et le sujet m’a alerté : « 10 choses que j’aurais aimé savoir à 20 ans »… M’approchant dangereusement de la vingtaine, je me suis dit que pour une fois mieux valait prévenir que guérir. Je deviens sage. Effrayant !

J’espère que vous êtes dans le métro, le bus, ou tramway. Pas en voiture, je ne suis pas si sournoise.
Rigolera bien qui rigolera le dernier !

« 1 / Ne jamais sous-estimer l’importance du terme « être intéressant »
Les hommes veulent quelqu’un d’intéressant. Vraiment. Donc, concentrez-vous sur vos loisirs. À mes vingt ans, je faisais des garçons mon hobby. Et forcément à la rupture, il faut bien avoir, et dans ce cas-là, trouver une vie. Alors, j’ai dû embaucher un coach, faire du volontariat, prendre des leçons d’italien, et  entreprendre un voyage à Rome. Cela demande  du temps avant de réussir à s’intéresser à soi-même en priorité. Mais, faites cet effort, et vous commencerez à réaliser le bien que cela fait. Et vous serez impressionnée. Maintenant, quand j’ai un rendez-vous, et que je lis la carte au restaurant avec un accent italien, ou quand je souris en parlant de mes cours de danse classique, l’effet et immédiat.

2 /  Il y’a une limite entre plaisanter et critiquer
J’avais la mauvaise habitude de flirter à l’extrême en titillant le garçon. Après quelques péripéties, je me suis rendu compte que la critique peut blesser, et n’aide pas vraiment la séduction. Avant d’utiliser l’ironie ou le sacarsme, soyez sures de maîtriser un sens de l’humour parfait.

3/ Vos besoins et désirs sont aussi importants que les siens
Et si vous ne les exprimez pas parce que vous pensez que cela pourrait l’effrayer et le faire fuir, cela signifie que vous supposez que vous comptez moins que lui.

4/  Parfois les garçons flirtent avec vous que parce que ça leur donne une meilleure image d’eux-mêmes.
(On le fait aussi !). Question d’ego, le jeu de séduction est un booster d’estime de soi. Défi, challenge, sans but autre que la sensation de charmer. C’est peut-être pour ça que ce garçon a demandé votre numéro et n’a jamais rappelé.

5/ Vous ne comprendrez probablement jamais les garçons.
Alors essayez plutôt de vous comprendre vous-même. C’est un bon début et c’est pas si facile.

6/  C’est fou combien les hommes parlent de mariage.
Mais tant que vous n’avez pas la bague au doigt, mieux vaut prétendre être sourde. J’ai eu droit à  un nombre assez impressionnant de plans hypothétiques de mariage de la part de pas mal de mes exs, parfois même au premier rendez-vous, et bizarrement je n’ai jamais été mariée. Pourauoi en parlent-ils autant ? Simple : même le plus honnête des garçons aime dire ce qu’il croit que vous voulez entendre. Mais plus on parle de mariage, plus vous imaginez votre future marche nuptiale, moins votre objectivité sur l’état présent de votre relation n’est claire. Faites la sourde oreille et gardez les yeux ouverts.

7/ Ne soyez pas trop cyniques.
J’essaye de ne pas lever les yeux au ciel quand j’entends brailler Whitney Houston, et j’évite d’aller à des soirées « anti Saint Valentin ». L’amertume n’a pas trop la côte. Même si c’est plus drôle que d’être une midinette. Juste-milieu.

8/  Etre vénérée ne fait pas tout.
Vous deviendrez folle s’il ne se consacre qu’à vous. Donc, laissez une marge de liberté, une soirée entre potes, des jours de boulot. À un homme heureux trouvera toujours un équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle.

9/ On voit ce que ce que l’on veut voir (et on ignore les mauvais signes)
Un garçon dit « la prochaine fois que tu joues quelque part, invite- moi ! » et vous pensez « comme c’est mignon ! » Il m’apprécie et me soutient, c’est sûr qu’il m’aime ! J’ai une info : il dirait la même chose à sa grand-mère si elle faisait de la guitare. Il est même parfois possible qu’on arrive à se convaincre qu’un garçon qui est distant ou froid agit comme ça car en fait il ne sait pas comment gérer l’avalanche de sentiments qu’il éprouve à notre égard. Mais, non, il est  juste VRAIMENT distant et froid. Ah, si seulement j’avais su…

10/ Ne vous comparez pas à vos amis

Certains d’entre eux seront en couple avant vous. Les miens passent leur temps à se marier depuis dix ans, on s’y fait. Plutôt que de sentir anxieux, anormal, en retard, essayez de vous souvenir que ça n’est pas une course. Et que chacun est différent, ne comparez pas vos histoires et les comportements de chacun. Même si vous êtes la première de la classe ou la première à décrocher le jopb rêvé, vous serez peut-être la dernière à vous marier. Cela ne prouve rien quant à votre personnalité. Ah si.Peut-être que vous êtes assez intelligente pour attendre (et reconnaître)   Le Bon. »

* Source : Glamour US rubrique relationship report Men love and life september 2010.  

19 novembre 2010

Heure de la découverte


une des illustrations de Tokyobanhbao


Vous allez bientôt pouvoir me rebaptiser « web chercheuse de l’année », je suis prête à rédiger le guide de la routarde du web ! J’ai encore trouvé un blog qui vaut (le) des-tours ! Encore de chez vous ! Je commence à être jalouse des Françaises. 
Le Monde de Tokyobanhbao, est un blog vraiment original, mêlant mode, gastronomie, illustrations, humour, photos, dans un esprit manga particulièrement enthousiasmant. Photos de look, chronique mode, bons plans, adresses gourmandes, tout ça chapeauté pour la mascotte Tokyobibi, dessinée par la rédactrice et illustratrice de ce blog bourré de charme et de piquant. J’apprends aussi qu’elle a rédigé un bouquin, dont elle signe les dessins. Ça ne vous rappelle personne ? Aurais-je une homologue parisienne ? Une jumelle cachée ? Encore un coup du père ça ! Je vais lui envoyer un mail histoire de vérifier si son copain montre des signes de non-vieillissement, sait-on jamais !
En farfouillant un peu dans les différentes rubriques, je tombe sur une galerie de clichés, très beaux d’ailleurs,   de … San Francisco !
J’en crois pas mes yeux ! On est connectées c’est sûr ! Je vais mener une enquête, je ne crois pas aux coïncidences.
En attendant que je ne vous communique les résultats de mon activité de détective, savourez le Monde de Tokyobanhbao, vous me remercierez.

17 novembre 2010

Heure du clin d'oeil



Je ne sais pas si ça vous arrive à vous aussi de ne plus prêter attention à ce qui vous entoure par habitude, et de rater alors  plein de petits signes. Rétablissons tout de suite la vérité : je crois aux signes. D'abord parce que je suis une fille. Et ensuite, parce que si l'on n'y croit pas, la vie perd un peu de sa magie. Vous comprendrez que les phénomènes paranormaux ne m'étonnent guère, maintenant.
Aujourd'hui, en me baladant dans Chinatown (en vrai je galopais car j’étais en retard pour rejoindre Emma, mais vous l’avouer me ferait passer pour une fille incapable d'être à l'heure à ses rendez-vous !) j’ai levé les yeux, et j’ai vu ça. Un restaurant qui s'appelle Cath(a)y House en plein Chinatown ! Je ne l'avais jamais remarqué avant !!! Bon, vous me direz que Cathay n'est pas Cathy, mais c'est tout simplement ce que j'appelle une " faute de frappe du destin". Oui, car si c'était Cathy ça serait bien trop évident...    
Vous ne vous rendez pas compte de l'importance de ce détail ! Car pour mon esprit féru de coïncidences, qui fait des tas de petits calculs automatiques pour trouver le sens de choses même anodines, ça m'aurait changé la donne et évité de tergiverser. Car avec un restaurant qui porte un tel nom, une chose est sûre : ma place est ici. Et, par syllogisme, avec Victor.
Vous voyez un peu toute la torture que je me serais épargnée si j’avais levé les yeux plus tôt ? Toutes ces questions, ces hésitations ! Hop, résolues en une seconde. Alors, un conseil, gardez les yeux grands ouverts. 
Les signes vous dis-je ! 

12 novembre 2010

Heure du Cathy’s Code


Voilà la cape de Super Cathy. Vous en pensez quoi ? Pas mal hein ?! 

Ah mes amis, je devrais me spécialiser dans l’espionnage ! Encore des bribes de conversation saisies dans un bus, qui m’ont fait rire sous cape (littéralement, la cape est très tendance cet hiver et pour une fois la mode n’est pas complètement hors sujet : ça tient chaud cette affaire !) . 
Deux jeunes filles parlaient avec animation.  Créoles qui se balancent au gré de violentes exclamations, bras qui gesticulent dans tous les sens, c’est assez pour que je retire mes écouteurs et que je me laisse aller, intriguée, à un peu d’observation anthropologique. Apparemment le sujet était …
Je vous laisse deviner ahah.
Un garçon. Evidemment.
On est désespérantes quand même !

Bref, l’une d’elles, une petite brune aux cheveux bouclés comme des ressorts en folie tentaient d’expliquer à son acolyte la situation d’incompréhension totale dans laquelle elle se trouvait. Selon elle, le garçon semble intéressé par elle, mais ne répond à aucun message et lui donne des explications de plus en plus recherchées quand elle le croise. Indignée, notre brune est perplexe. Pourquoi ce garçon se donne-il tant de mal à lui expliquer son silence s’il n’est pas intéressé ? Pourquoi n’est-il pas simplement clair ?

Super Cathy a la réponse : les garçons ont perdu le gène « courage+franchise » à la maternité !

Ils sont prêts à inventer n’importe quoi pour se couvrir en cas d’éventuels reproches. Un peu comme quand on arrivait en retard en cours, on faisait preuve d’une telle imagination au niveau des excuses que les profs finissaient par y croire tellement cela semblait énorme.
Ici, c’est pareil.

Le mec de la brune lui a pondu une des excuses connues… La fameuse : « Mon téléphone s’est cassé, j’ai perdu mes numéros, peux-tu me renvoyer le tien ? » . Elle  s’est exécutée. Et elle s’étonne de ne pas avoir de nouvelles.
Ahaha, il est fort le petit, il est tombé sur la seule fille de la planète qui n’est pas au courant que cette excuse vaseuse est une couverture monstrueuse pour «  je ne veux juste pas te répondre, mais comme je ne veux pas passer pour un goujat et te dire que tu ne m’intéresses pas, je t’invente une histoire à dormir debout ».

Je propose donc une totale réforme des rapports filles/garçons. Je suggère une franchise à toute épreuve, quitte à être blessant :  le doute est bien plus douloureux selon moi. C’est le Cathy’s code. Ma Love Révolution (pas étonnant que je vive à San Francisco tiens !). Non, mais ! Nous, les filles, nous devrions ruer dans les brancards et  demander des explications quand on nous mène sur un bateau aussi colossal que le Titanic ! Et eux devraient avoir un minimum de bravoure !
Du coup, pour sauver mes deux fillettes du bus, j’ai fait une petite liste des excuses et autres phrases qui sont en fait des « planques » à V.T.D.C (vérités trop dures à cracher) :
-       « C’est pas toi c’est moi »
-       « J’ai perdu ton numéro »
-       « Je n’ai pas eu le temps de te rappeler, trop de boulot »
-       « Je n’ai pas eu le temps de t’appeler / rappeler / répondre, j’étais en voyage »
-       « Je suis malade ce soir » 
-       « Je suis en déplacement tout le week end. Et celui d’après, d’ailleurs »
-       «  Je n’ai pas de réseau en ce moment, je ne comprends pas »
-       «  J’ai perdu / on m’a volé / cassé mon téléphone »
-       «  Ah tu n’as pas reçu mon texto ? Je te l’ai envoyé pourtant ! »
-       «  J’ai dû aller voir ma tante à l’hôpital, du coup j’ai pas trop eu le temps d’y penser »
-       «  Mon chat est malade, je dois m’en occuper. Oui, toute la semaine. Mais je t’appelle, promis. »
-       «  Ah, ben redonnes-moi ton numéro, JE t’envoie un message. » (JAMAIS)

Mes camarades, je vous investis d’une mission, complétez cette liste ! Nous nous devons de changer les us et coutumes de nos pairs, il en va de notre santé mentale ! Ce n’est pas possible de se retourner les mèches balayées pendant des heures pour une vérité qu’on ne peut pas déceler vu qu’on s’applique à nous la camoufler – au lieu de l’’assumer et dire ce que l’on pense VRAIMENT.
Signé : Super Cathy

09 novembre 2010

Heure du coeur d'arty-show


Je vous fais honneur chers lecteurs : je me suis rendue hier au Moma (le musée d'art moderne) de San Francisco pour voir une exposition d'un photographe français. 
Bon, je ne vais pas faire mon inculte non plus, je savais avant d'y aller qui était Henri Cartier Besson, c'est un peu le père du photo journalisme moderne quand même  ! En tant que future pionnière du croquis journalisme / aventures multiples quotidiennes, c'était presque un devoir, on ne doutera pas de ma conscience professionnelle  ! 
Une fois sur place j'ai moins fait la maligne. J'ai été estomaquée par ses clichés, en noir et blanc dans l'esprit "street photography " qui caractérise cet artiste qui avant de se tourner vers la photo était peintre (je vous le dis j'ai de l'avenir !).
La plupart des images présentées ici m'étaient inconnues, toutes monochromes, empreintes de son style "real life reportage" où il capte avec un génie rare l'instant, et compose des photographies toujours émouvantes et fortes d'une réalité palpable. 
J'aurais aimé vous montrer des images mais on m'a bien fait comprendre que si je tentais le coup je finirais mal. Après tout ce que j'ai réussi à éviter jusqu'à alors, ça serait quand même dommage de finir derrière les barreaux pour avoir osé prendre une photo. Risquée la vie d'artiste ! Pour une fois j'ai respecté la loi ahah ! 
Bouche bée devant un magnifique portrait de Coco Chanel, votre Cathy a bien failli faire une crise d'extase en plein Moma, mais je n'étais pas la seule, tous les visiteurs étaient subjugués. 

Si vous avez le temps de faire un saut à San Francisco avant le 30 janvier 2011, courez-y (et scrutez-bien le sol devant le portrait de Coco Chanel, vous devriez y voir la trace de mes semelles, j'y suis restée plantée une heure comme une groupie de John Mayer quand il joue torse nu !) . 



05 novembre 2010

Hola amigos !


www.style.com

Je sais, je parle espagnol, c'est pour créer une ambiance un peu estivale, parce que je ne sais pas chez vous mais chez moi on peut sortir en couette.
Je ne vous écris pas pour vous annoncer ma mue en Miss Météo, mais après la sortie de mon livre, je suis restée un peu tranquille. C est fatigant, faut pas croire, c’est un peu comme un accouchement, donc selon mon médecin personnel – Victor - je me suis donc reposée. Très difficile, vous pensez bien !
Pour remédier à cette inactivité inhabituelle, et me consoler de cet hiver qui nous guette, je me suis délectée devant mon ordinateur, me prenant pour une chroniqueuse du Elle. J’ai donc regardé quelques défilés printemps - été 2011, car je me suis découvert des goûts de luxe ahah! Faut bien trouver de l’inspiration pour le cadeau de Noël que je dois souffler a Victor!
Et, j’ai trouvé figurez-vous! La collection Burberry Prorsum !! Bon, d’accord, pas toute, ça fait quand même beaucoup pour un seul homme ! Mais juste ce look !!
Un vrai accoutrement d’espionne chic et rock ! Je n’ai pas choisi cette photo au hasard, regardez le modèle … On dirait pas un peu Emma ???
Je file la lui envoyer et la prévenir que je débarque armée de ciseaux, cuir, et de tout mon attirail de styliste pour la transformer ! Après tout, la transformation, c’est un peu le thème de la semaine, non ?! … 

03 novembre 2010

Heure du doute


Ma vie est un tramway sur des montagnes russes… de San Francisco  ! 


J’ai bien choisi la date de sortie de mon livre faut l’avouer. Pile poil le week-end d’Halloween. Ce qui explique que j’ai passé un week-end effrayant, torturée par le doute.
Je devrais dire par les doutes, car une autre idée est venue me tarabiscoter, m’asticoter,
m’insinuer… me miner quoi. Une question absolument existentielle : mon mec, est-ce que c’est le bon ?
Le bon. Le seul, le vrai, celui qui est censé nous rendre heureuses toute notre existence
Moi qui me suis auto proclamée « détectrice de talent » il y a peu, je me rends bien compte que l’option détecteur du Bon n’existe pas.
C’est là où vous allez m’aider. Car je doute (et je me répète). Quels sont les indices pour savoir si c’est  Le Bon ?
Quand il vous fait rire, vous fait sourire, vous donne l’impression d’exister vraiment ?
Quand il vous regarde comme si vous étiez un mannequin de Victoria’s Secret en plein défilé ?
Quand il vous dit le bon mot au moment où vous êtes au fond du gouffre ?
Comment sait-on que c’est LUI et pas un autre ? Qu’il est forcément et sûrement le seul à pouvoir faire ça ?
Certains disent que Le Bon est celui qui t’accepte comme tu es, te rend heureuse, te soutient blablablablabla . Bon, dans ce cas Mon Bon c’est Emma ?????
Honnêtement, il me faut une boussole, j’en perds mes cheveux (déjà que ça aussi c’est un problème !).
Certains disent « on le sent, on le sait », mais c’est trop facile enfin !! On ne sait rien du tout, et je n’ai jamais vu aucun garçon avec une pancarte collée sur le front avec inscrit «  C’est Moi, je suis Ton Bon ! ». Donc, merci, mais moi j’aimerais bien ne pas me tromper.
Comment peut-on être sûre ? Car, j’ai bien compris une chose : se lancer dans des aventures, ça peut être drôle, mais l’amour, y a pas de garantie et c’est franchement risqué.
Donc, c’est comme une enquête, il faut des indices. Quelque chose qui suppose qu’on est sur la bonne voie, et que le garçon en question n’est pas une imposture du Bon.
Cela dit, il faut donc croire que ce fameux « Bon » existe et qu’il y en a qu’un. Parce que peut-être qu’il peut y avoir successivement plusieurs « Bons » qui correspondent à chaque période de notre vie ? Et, si l’on rencontrait l’un d’entre eux à un moment différent il ne serait plus « Bon ». Donc, théorie du Bon à date de péremption ?
 Pff, je divague, Cendrillon, elle n’avait qu’un Bon, et en plus elle a eu un super indice, un vrai truc de fille, indéniable et solide, une chaussure. Moi, j’ai rien du tout pour m’aider….

Ah, mais si !  Vous ! Alors, délaissez le temps d’un sauvetage d’une importance éminente mon livre et dîtes-moi comment on sait que c’est Le Bon ? À vos méninges et vos claviers !!

28 octobre 2010

L'heure de vérité


Je suis cachée quelque part, en attendant vos réactions sur la sortie de
mon livre !

Nous y voilà, 28 octobre. Le bateau n’a pas coulé, pas de pirates à
l’abordage, pas de kignapping de livraison, mon 3ème tome est bien là…
posé sur les rayonnages de toutes les librairies (celles qui se respectent!).
Je vous avoue que je stresse un peu, c’est pas tous les jours que le monde
entier (sans prétention aucune cette phrase, vous pensez bien !) découvre
vos dernières aventures. Comme ce blog c’est un peu ma thérapie
quotidienne, je me lâche, je déverse mes angoisses sur vous. Ben quoi,
c’est ça le drame de l’artiste. Le trac, mes amies. Mon estomac est une
balle de ping-pong sur vibreur, je crois que j’ai le syndrome du lever de
rideau.
Alors, je vous suggère de faire une fête mégasupercolossale pour célébrer
cet évènement exceptionnel international intergalactique intersidéral
et,quand vous serez à nouveau en état, donnez-moi votre avis !
Vous me direz que c’est trop tard, mais c’est pas vrai. Mon égo et moi
avons envie de savoir si  on a été bons, si ça vous a plu.  Parce que
survivre à une vie rocambolesque, ça va je peux gérer, mais bien la
raconter, ça c’est de l’enjeu.
Allez, je vous laisse à ma première page, moi je vais prendre un
anxiolytique, ça va me calmer.

27 octobre 2010

Heure de Mars et Venus



Une amie française m’a fait parvenir ce flyer, que j’ai trouvé juste et très drôle.
Alors, certes Victor n’a pas le temps de regarder le foot américain, ce n’est pas vraiment une occupation d’immortel ! Mais, je me suis rendu compte qu’il faut parfois un décodeur ultra-performant pour comprendre ce qui se passe dans les cerveaux des garçons.
Parce que là où nous, les filles, nous répandons en émotions - parfois trop, un filtre anti-dérapages devrait être conçu – eux,  nous balancent leur côté taciturne et indifférent. Difficile à gérer !
Alors,   j’ai eu une idée ! Encore une ! Je vais peut-être monter ma propre société d’interprétation amoureuse. «Canal Cathy », ahahha !

Car, c’est bien connu, quand nous disons une phrase, en réalité nous en sous-entendons une toute autre et attendons une certaine réaction, qui ne vient pas, forcément. 
Exemple :
Fille : «  Que fais-tu ce soir ? »
Sous entendu : «  On se voit ce soir ? »
Garçon : «  je ne sais pas, je dois voir X (garçon avec lequel il entretient le lien sacré de « pote »)
Fille : «  Ah, d’accord !  »
Sous entendu : «  Je vais t’arracher les pupilles à coup de fourchette en plastique, merci bien de mourir d’envie de me voir ! »
Résultat : Qui pro quo, la fille boudera, lui ne comprendra pas la raison et étiquettera sa copine de «  punaise bipolaire à émotions variables ». Crise conjugale en vue.

Eux, simples comme à leur habitude, disent juste ce qu’ils pensent, sur le moment, et nous nous comprenons - bien sûr -  tout autre chose.  
Exemple :
Garçon «  Je t’envoie un message promis »
Sous entendu initial : aucun
Sous entendu intégré par la fille : « Je t’envoie un message dans la demi-heure, si je ne le fais pas c’est que je m’en fous »
Résultat : fille qui bigle sur son téléphone pendant les 24 heures suivantes, s’il oublie, elle s’inventera un scénario catastrophe et lui reprochera de ne pas tenir ses promesses. « Je ne comprends pas, il m’a dit qu’il m’enverrait un message, pourquoi il ne le fait pas ??? Il n’avait qu’à pas le dire, je ne lui ai rien demandé !!! »

Après on se demande pourquoi les garçons ont si mauvaise réputation. En fait, ils ont juste un problème de mémorisation. Les garçons sont des poissons rouges. Comme Nemo, 3 secondes et puis s’en va ! 
Je vous le dis, y’a du boulot ! 

25 octobre 2010

Heure du qui joue peut gagner



Début de la semaine avec un grand S. Le Cathy’s ring sort jeudi….Vivement jeudi !
En attendant, j’ai une grande nouvelle à vous annoncer : qui joue peut gagner. Et voici 3 liens pour tester l’adage :
Teemix :
Madmoizelle :
Secrets de filles :
Qui va tenter sa chance ?

22 octobre 2010

Heure du détecteur de talent


La dernière fois que j’ai essayé de prendre une photo avec un téléphone, c’était pour l’utiliser comme preuve contre Jewel… Et la mienne était floue…

En attendant que mon talent indéniable ne soit révélé au grand public, je me suis découvert une vocation de détecteur de don artistique. Geek à mes heures, je me baladais sur Internet quand je suis tombée sur le blog d’une jeune artiste parisienne. Armée de son Blackberry, elle poste des photos surprenantes, mises en relation, d’une manière assez poétique, avec un texte. Particularité de la rubrique « Mobilogy », tous ses clichés sont pris à partir de son mobile…comment elle fait pour avoir un tel résultat ! Je suis presque jalouse. Décidée à en savoir plus sur ce spécimen qui me fait de l’ombre outre-atlantique, j’ai fouillé en errant sur son blog. Zineb Andress Arraki – nom de la demoiselle – est donc une architecte, qui explore à travers son travail de photo toutes les formes d’art. Rien que ça ! Texte, poésie, architecture, clichés instantanés via son smartphone (on n’arrête pas la technologie, Emma a raison, il est temps que je jette mon téléphone archaïque !) , mais aussi photos prises avec un vrai appareil de pro, je suis impressionnée !
J’aime bien le choix des thèmes, l’organisation en série des clichés, la corrélation texte/image choisie avec sensibilité.
Pardonnez mon enthousiasme survolté, mais quand j’aime, vous me connaissez bien, on ne m’arrête pas hein ! ? Faîtes y un tour, et n’hésitez pas à me dire ce que vous en pensez !