30 novembre 2010

Heure de la libération


Tant qu’ à être emprisonnée, autant l’être dans la plus célèbre prison du monde ahahaha ! 


En ce moment je fais travailler mes neurones. Je veux dire, tous, dans le même sens. Pas mal hein ?!
Après une remarque de Victor, qui m’a dit – je cite – «  tu es décidément vraiment unique ! », j’ai opéré un flash-back de la relation, parce que je ne vois pas en quoi je suis vraiment différente des autres filles de la planète. J’ai fait participer Emma à cette introspection très sérieuse.
Conclusions de l’analyse. Je suis différente parce d’après Docteur Cheng-Freud je « bouleverse les règles établies».
Laissez- moi vous expliquer, et peut-être que cela résoudra vos propres interrogations. Après tout c’est Thanksgiving, c’est bien le moment de partager.

Si l’on se remémore les débuts houleux de ma relation avec Victor -cet astre -on ne peut pas dire que j’ai suivi les principes féminins censés garantir ou du moins optimiser la réussite de la relation. Je vous rappelle, que je l’ai poursuivi, espionné, questionné, alors qu’il m’avait largué comme une chaussette en laine synthétique en solde. En gros, une rédactrice du Cosmopolitan m’aurait jeté des rochers en me voyant agir. J’ai clairement fait l’inverse de ce qu’il « faut » faire.
Ne sommes-nous pas supposées jouer les indifférentes, paraître occupées, happées par des activités passionnantes, feindre l’inaccessibilité, cacher une éventuelle jalousie, taire toutes les questions qui nous incendient les lèvres, et surtout ne jamais agir en premier ?
 Et … Pourtant, vous êtes bien placés pour le savoir, il ne me semble pas que l’ami Victor n’ait  couru le sprint de l’année direction le Groenland alors que franchement j’étais bien insistante. J’avais mes raisons, certes. Mais oubliez un instant le bazar de l’immortalité. Imaginez que Victor soit un être humain normal à cette époque. Pensez-vous qu’en me muant en une statue dédaigneuse, que rien ne touche, en ne bougeant pas un ongle de mon petit orteil, il serait revenu ?
Non. Et pourtant, le code drastique des filles m’aurait condamné pour mon comportement de harceleuse impulsive que vous avez constaté.
Donc, parfois, il faut ignorer les schémas qui sont supposés s’appliquer à toutes les histoires, ce manuel manichéen qui regorge de «  Ne jamais appeler en premier », « Ne jamais relancer », «  Attendre qu’il fasse quelque chose », et autres «  Quand un garçon est intéressé, il agit ». Tout n’est pas faux, mais tout n’est pas absolument vrai.
Je ne vous encourage pas à chanter la B.O de Titanic plantée sur le trottoir d’en face de l’appartement de celui avec qui vous avez passé une soirée il y’a un mois et qui ne vous a pas rappelé. Non, ça c’est de l’humiliation de troisième degré. En revanche, sachez que la personnalité de la personne influe, que tous les garçons ne sont pas des chevaliers saisis d’élans de bravoure. Parfois, ils sont aussi effrayés que nous. Mais, parfois, ce sont aussi de sombres imbéciles.
Donc, s’il faut injecter un peu de souplesse aux règles, s’adapter, et ne pas se laisser emprisonner dans ce carcan de syllogismes qui sont un peu rigides pour un domaine régi par des émotions, il faut surtout bien choisir avec qui le faire.
Ah, et c’est là que ça devient compliqué pas vrai ? ! 

26 novembre 2010

Heure de la dinde


Voilà où Emma et moi allons faire les courses pour ce fameux dîner. Qui sera la dinde de la farce ahaha ? 

Je n’insulte personne ici. Mais, au cas où vous ne seriez pas au courant, décalage culturel oblige, Thanksgiving approche. Chez nous, on ne rigole pas avec la dinde. C’est le jour où rend grâce, où on fait une jolie prière avant de se goinfrer au point de faire craquer son jean. Personne ne doit être seul en ce jour de boulimie autorisée.
Après tous les séismes que ma jeune vie a subi ces derniers temps - je vous rappelle que j’ai quand même retrouvé un père mort - entre autres aventures, je me suis forcée de me demander ce que tout bon Américain se demande : « je fais quoi pour Thanksgiving ? » Évidemment, c’est un jour de regroupement familial cette histoire, sauf que je vois mal mon père s’envoyer de la dinde farcie devant la mine ébahie de ma mère. Il en serait capable en plus. Et puis, j’ai la problématique Victor, il n’a pas vraiment de famille, vu que Tsao s’est quand même fait assassiner par mon sosie, et j’imagine mal la tribu des immortels planter une fourchette guillerette en pleine de cuisse de volaille.
Thanksgiving, c’est aussi et surtout le jour de la « gentille attitude », donc s’il y a bien un jour où je devrais penser à pardonner mon père de ses subterfuges et disparitions, c’est l’occasion.
Réfléchissons…
Non, finalement pas de pardon. « Thanksgiving » littéralement signifie, « donner le merci », donc à la limite je peux lui envoyer un pigeon voyageur pour le remercier d’avoir participé à mon arrivée sur Terre, mais on va s’arrêter là.
Revenons au plus important, planification de la soirée. C’est peut-être le moment de présenter « officiellement » Victor à maman ? Ah, j’aime bien cette idée. Ça va être drôle.
Résumons. Donc, pas de Papa, Emma, Victor, Pete, Maman, et une dinde.
Après tout, c’est eux ma famille. (Je ne parle pas de la dinde et ne vous avisez pas de croire que la dinde c’est moi !).
Bon appétit. 

23 novembre 2010

Heure des conseils avisés


On parie que vous ratez la prochaine station ? 

Je n’ai jamais été une grande fan des magazines féminins. Trop girly, ton trop chamallow, victimisation à outrance de notre condition, et généralisation un peu facile à mon goût. Mais, cette fois, je m’ennuyais tellement dans le métro  (personne à espionner ahah) que j’ai feuilleté le Glamour qui me faisait de l’œil, oublié par une congénère étourdie. Au début, je passe les pages nonchalamment avec un certain dédain et une moue boudeuse… Quelques stations plus tard, votre Cathy, avoue sa honte. J’ai lu un article de A à Z, concentrée, intéressée, en me jetant des « oh mais c’est trop vrai ça ! » en hochant la tête d’approbation. Comme une vraie fille. Je suis en pleine transformation, moi aussi !

J’ai raté ma station …
À cause d’un article.
Dans un magazine féminin.
Moquez-vous !
Ci gît ma dignité.

Mais, pour me justifier j’ai décidé de vous traduire quelques passages de cet article que j’ai trouvé particulièrement sensé… Et utile. J’ai bien aimé l’approche personnelle de la rédactrice, et le sujet m’a alerté : « 10 choses que j’aurais aimé savoir à 20 ans »… M’approchant dangereusement de la vingtaine, je me suis dit que pour une fois mieux valait prévenir que guérir. Je deviens sage. Effrayant !

J’espère que vous êtes dans le métro, le bus, ou tramway. Pas en voiture, je ne suis pas si sournoise.
Rigolera bien qui rigolera le dernier !

« 1 / Ne jamais sous-estimer l’importance du terme « être intéressant »
Les hommes veulent quelqu’un d’intéressant. Vraiment. Donc, concentrez-vous sur vos loisirs. À mes vingt ans, je faisais des garçons mon hobby. Et forcément à la rupture, il faut bien avoir, et dans ce cas-là, trouver une vie. Alors, j’ai dû embaucher un coach, faire du volontariat, prendre des leçons d’italien, et  entreprendre un voyage à Rome. Cela demande  du temps avant de réussir à s’intéresser à soi-même en priorité. Mais, faites cet effort, et vous commencerez à réaliser le bien que cela fait. Et vous serez impressionnée. Maintenant, quand j’ai un rendez-vous, et que je lis la carte au restaurant avec un accent italien, ou quand je souris en parlant de mes cours de danse classique, l’effet et immédiat.

2 /  Il y’a une limite entre plaisanter et critiquer
J’avais la mauvaise habitude de flirter à l’extrême en titillant le garçon. Après quelques péripéties, je me suis rendu compte que la critique peut blesser, et n’aide pas vraiment la séduction. Avant d’utiliser l’ironie ou le sacarsme, soyez sures de maîtriser un sens de l’humour parfait.

3/ Vos besoins et désirs sont aussi importants que les siens
Et si vous ne les exprimez pas parce que vous pensez que cela pourrait l’effrayer et le faire fuir, cela signifie que vous supposez que vous comptez moins que lui.

4/  Parfois les garçons flirtent avec vous que parce que ça leur donne une meilleure image d’eux-mêmes.
(On le fait aussi !). Question d’ego, le jeu de séduction est un booster d’estime de soi. Défi, challenge, sans but autre que la sensation de charmer. C’est peut-être pour ça que ce garçon a demandé votre numéro et n’a jamais rappelé.

5/ Vous ne comprendrez probablement jamais les garçons.
Alors essayez plutôt de vous comprendre vous-même. C’est un bon début et c’est pas si facile.

6/  C’est fou combien les hommes parlent de mariage.
Mais tant que vous n’avez pas la bague au doigt, mieux vaut prétendre être sourde. J’ai eu droit à  un nombre assez impressionnant de plans hypothétiques de mariage de la part de pas mal de mes exs, parfois même au premier rendez-vous, et bizarrement je n’ai jamais été mariée. Pourauoi en parlent-ils autant ? Simple : même le plus honnête des garçons aime dire ce qu’il croit que vous voulez entendre. Mais plus on parle de mariage, plus vous imaginez votre future marche nuptiale, moins votre objectivité sur l’état présent de votre relation n’est claire. Faites la sourde oreille et gardez les yeux ouverts.

7/ Ne soyez pas trop cyniques.
J’essaye de ne pas lever les yeux au ciel quand j’entends brailler Whitney Houston, et j’évite d’aller à des soirées « anti Saint Valentin ». L’amertume n’a pas trop la côte. Même si c’est plus drôle que d’être une midinette. Juste-milieu.

8/  Etre vénérée ne fait pas tout.
Vous deviendrez folle s’il ne se consacre qu’à vous. Donc, laissez une marge de liberté, une soirée entre potes, des jours de boulot. À un homme heureux trouvera toujours un équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle.

9/ On voit ce que ce que l’on veut voir (et on ignore les mauvais signes)
Un garçon dit « la prochaine fois que tu joues quelque part, invite- moi ! » et vous pensez « comme c’est mignon ! » Il m’apprécie et me soutient, c’est sûr qu’il m’aime ! J’ai une info : il dirait la même chose à sa grand-mère si elle faisait de la guitare. Il est même parfois possible qu’on arrive à se convaincre qu’un garçon qui est distant ou froid agit comme ça car en fait il ne sait pas comment gérer l’avalanche de sentiments qu’il éprouve à notre égard. Mais, non, il est  juste VRAIMENT distant et froid. Ah, si seulement j’avais su…

10/ Ne vous comparez pas à vos amis

Certains d’entre eux seront en couple avant vous. Les miens passent leur temps à se marier depuis dix ans, on s’y fait. Plutôt que de sentir anxieux, anormal, en retard, essayez de vous souvenir que ça n’est pas une course. Et que chacun est différent, ne comparez pas vos histoires et les comportements de chacun. Même si vous êtes la première de la classe ou la première à décrocher le jopb rêvé, vous serez peut-être la dernière à vous marier. Cela ne prouve rien quant à votre personnalité. Ah si.Peut-être que vous êtes assez intelligente pour attendre (et reconnaître)   Le Bon. »

* Source : Glamour US rubrique relationship report Men love and life september 2010.  

19 novembre 2010

Heure de la découverte


une des illustrations de Tokyobanhbao


Vous allez bientôt pouvoir me rebaptiser « web chercheuse de l’année », je suis prête à rédiger le guide de la routarde du web ! J’ai encore trouvé un blog qui vaut (le) des-tours ! Encore de chez vous ! Je commence à être jalouse des Françaises. 
Le Monde de Tokyobanhbao, est un blog vraiment original, mêlant mode, gastronomie, illustrations, humour, photos, dans un esprit manga particulièrement enthousiasmant. Photos de look, chronique mode, bons plans, adresses gourmandes, tout ça chapeauté pour la mascotte Tokyobibi, dessinée par la rédactrice et illustratrice de ce blog bourré de charme et de piquant. J’apprends aussi qu’elle a rédigé un bouquin, dont elle signe les dessins. Ça ne vous rappelle personne ? Aurais-je une homologue parisienne ? Une jumelle cachée ? Encore un coup du père ça ! Je vais lui envoyer un mail histoire de vérifier si son copain montre des signes de non-vieillissement, sait-on jamais !
En farfouillant un peu dans les différentes rubriques, je tombe sur une galerie de clichés, très beaux d’ailleurs,   de … San Francisco !
J’en crois pas mes yeux ! On est connectées c’est sûr ! Je vais mener une enquête, je ne crois pas aux coïncidences.
En attendant que je ne vous communique les résultats de mon activité de détective, savourez le Monde de Tokyobanhbao, vous me remercierez.

17 novembre 2010

Heure du clin d'oeil



Je ne sais pas si ça vous arrive à vous aussi de ne plus prêter attention à ce qui vous entoure par habitude, et de rater alors  plein de petits signes. Rétablissons tout de suite la vérité : je crois aux signes. D'abord parce que je suis une fille. Et ensuite, parce que si l'on n'y croit pas, la vie perd un peu de sa magie. Vous comprendrez que les phénomènes paranormaux ne m'étonnent guère, maintenant.
Aujourd'hui, en me baladant dans Chinatown (en vrai je galopais car j’étais en retard pour rejoindre Emma, mais vous l’avouer me ferait passer pour une fille incapable d'être à l'heure à ses rendez-vous !) j’ai levé les yeux, et j’ai vu ça. Un restaurant qui s'appelle Cath(a)y House en plein Chinatown ! Je ne l'avais jamais remarqué avant !!! Bon, vous me direz que Cathay n'est pas Cathy, mais c'est tout simplement ce que j'appelle une " faute de frappe du destin". Oui, car si c'était Cathy ça serait bien trop évident...    
Vous ne vous rendez pas compte de l'importance de ce détail ! Car pour mon esprit féru de coïncidences, qui fait des tas de petits calculs automatiques pour trouver le sens de choses même anodines, ça m'aurait changé la donne et évité de tergiverser. Car avec un restaurant qui porte un tel nom, une chose est sûre : ma place est ici. Et, par syllogisme, avec Victor.
Vous voyez un peu toute la torture que je me serais épargnée si j’avais levé les yeux plus tôt ? Toutes ces questions, ces hésitations ! Hop, résolues en une seconde. Alors, un conseil, gardez les yeux grands ouverts. 
Les signes vous dis-je ! 

12 novembre 2010

Heure du Cathy’s Code


Voilà la cape de Super Cathy. Vous en pensez quoi ? Pas mal hein ?! 

Ah mes amis, je devrais me spécialiser dans l’espionnage ! Encore des bribes de conversation saisies dans un bus, qui m’ont fait rire sous cape (littéralement, la cape est très tendance cet hiver et pour une fois la mode n’est pas complètement hors sujet : ça tient chaud cette affaire !) . 
Deux jeunes filles parlaient avec animation.  Créoles qui se balancent au gré de violentes exclamations, bras qui gesticulent dans tous les sens, c’est assez pour que je retire mes écouteurs et que je me laisse aller, intriguée, à un peu d’observation anthropologique. Apparemment le sujet était …
Je vous laisse deviner ahah.
Un garçon. Evidemment.
On est désespérantes quand même !

Bref, l’une d’elles, une petite brune aux cheveux bouclés comme des ressorts en folie tentaient d’expliquer à son acolyte la situation d’incompréhension totale dans laquelle elle se trouvait. Selon elle, le garçon semble intéressé par elle, mais ne répond à aucun message et lui donne des explications de plus en plus recherchées quand elle le croise. Indignée, notre brune est perplexe. Pourquoi ce garçon se donne-il tant de mal à lui expliquer son silence s’il n’est pas intéressé ? Pourquoi n’est-il pas simplement clair ?

Super Cathy a la réponse : les garçons ont perdu le gène « courage+franchise » à la maternité !

Ils sont prêts à inventer n’importe quoi pour se couvrir en cas d’éventuels reproches. Un peu comme quand on arrivait en retard en cours, on faisait preuve d’une telle imagination au niveau des excuses que les profs finissaient par y croire tellement cela semblait énorme.
Ici, c’est pareil.

Le mec de la brune lui a pondu une des excuses connues… La fameuse : « Mon téléphone s’est cassé, j’ai perdu mes numéros, peux-tu me renvoyer le tien ? » . Elle  s’est exécutée. Et elle s’étonne de ne pas avoir de nouvelles.
Ahaha, il est fort le petit, il est tombé sur la seule fille de la planète qui n’est pas au courant que cette excuse vaseuse est une couverture monstrueuse pour «  je ne veux juste pas te répondre, mais comme je ne veux pas passer pour un goujat et te dire que tu ne m’intéresses pas, je t’invente une histoire à dormir debout ».

Je propose donc une totale réforme des rapports filles/garçons. Je suggère une franchise à toute épreuve, quitte à être blessant :  le doute est bien plus douloureux selon moi. C’est le Cathy’s code. Ma Love Révolution (pas étonnant que je vive à San Francisco tiens !). Non, mais ! Nous, les filles, nous devrions ruer dans les brancards et  demander des explications quand on nous mène sur un bateau aussi colossal que le Titanic ! Et eux devraient avoir un minimum de bravoure !
Du coup, pour sauver mes deux fillettes du bus, j’ai fait une petite liste des excuses et autres phrases qui sont en fait des « planques » à V.T.D.C (vérités trop dures à cracher) :
-       « C’est pas toi c’est moi »
-       « J’ai perdu ton numéro »
-       « Je n’ai pas eu le temps de te rappeler, trop de boulot »
-       « Je n’ai pas eu le temps de t’appeler / rappeler / répondre, j’étais en voyage »
-       « Je suis malade ce soir » 
-       « Je suis en déplacement tout le week end. Et celui d’après, d’ailleurs »
-       «  Je n’ai pas de réseau en ce moment, je ne comprends pas »
-       «  J’ai perdu / on m’a volé / cassé mon téléphone »
-       «  Ah tu n’as pas reçu mon texto ? Je te l’ai envoyé pourtant ! »
-       «  J’ai dû aller voir ma tante à l’hôpital, du coup j’ai pas trop eu le temps d’y penser »
-       «  Mon chat est malade, je dois m’en occuper. Oui, toute la semaine. Mais je t’appelle, promis. »
-       «  Ah, ben redonnes-moi ton numéro, JE t’envoie un message. » (JAMAIS)

Mes camarades, je vous investis d’une mission, complétez cette liste ! Nous nous devons de changer les us et coutumes de nos pairs, il en va de notre santé mentale ! Ce n’est pas possible de se retourner les mèches balayées pendant des heures pour une vérité qu’on ne peut pas déceler vu qu’on s’applique à nous la camoufler – au lieu de l’’assumer et dire ce que l’on pense VRAIMENT.
Signé : Super Cathy

09 novembre 2010

Heure du coeur d'arty-show


Je vous fais honneur chers lecteurs : je me suis rendue hier au Moma (le musée d'art moderne) de San Francisco pour voir une exposition d'un photographe français. 
Bon, je ne vais pas faire mon inculte non plus, je savais avant d'y aller qui était Henri Cartier Besson, c'est un peu le père du photo journalisme moderne quand même  ! En tant que future pionnière du croquis journalisme / aventures multiples quotidiennes, c'était presque un devoir, on ne doutera pas de ma conscience professionnelle  ! 
Une fois sur place j'ai moins fait la maligne. J'ai été estomaquée par ses clichés, en noir et blanc dans l'esprit "street photography " qui caractérise cet artiste qui avant de se tourner vers la photo était peintre (je vous le dis j'ai de l'avenir !).
La plupart des images présentées ici m'étaient inconnues, toutes monochromes, empreintes de son style "real life reportage" où il capte avec un génie rare l'instant, et compose des photographies toujours émouvantes et fortes d'une réalité palpable. 
J'aurais aimé vous montrer des images mais on m'a bien fait comprendre que si je tentais le coup je finirais mal. Après tout ce que j'ai réussi à éviter jusqu'à alors, ça serait quand même dommage de finir derrière les barreaux pour avoir osé prendre une photo. Risquée la vie d'artiste ! Pour une fois j'ai respecté la loi ahah ! 
Bouche bée devant un magnifique portrait de Coco Chanel, votre Cathy a bien failli faire une crise d'extase en plein Moma, mais je n'étais pas la seule, tous les visiteurs étaient subjugués. 

Si vous avez le temps de faire un saut à San Francisco avant le 30 janvier 2011, courez-y (et scrutez-bien le sol devant le portrait de Coco Chanel, vous devriez y voir la trace de mes semelles, j'y suis restée plantée une heure comme une groupie de John Mayer quand il joue torse nu !) . 



05 novembre 2010

Hola amigos !


www.style.com

Je sais, je parle espagnol, c'est pour créer une ambiance un peu estivale, parce que je ne sais pas chez vous mais chez moi on peut sortir en couette.
Je ne vous écris pas pour vous annoncer ma mue en Miss Météo, mais après la sortie de mon livre, je suis restée un peu tranquille. C est fatigant, faut pas croire, c’est un peu comme un accouchement, donc selon mon médecin personnel – Victor - je me suis donc reposée. Très difficile, vous pensez bien !
Pour remédier à cette inactivité inhabituelle, et me consoler de cet hiver qui nous guette, je me suis délectée devant mon ordinateur, me prenant pour une chroniqueuse du Elle. J’ai donc regardé quelques défilés printemps - été 2011, car je me suis découvert des goûts de luxe ahah! Faut bien trouver de l’inspiration pour le cadeau de Noël que je dois souffler a Victor!
Et, j’ai trouvé figurez-vous! La collection Burberry Prorsum !! Bon, d’accord, pas toute, ça fait quand même beaucoup pour un seul homme ! Mais juste ce look !!
Un vrai accoutrement d’espionne chic et rock ! Je n’ai pas choisi cette photo au hasard, regardez le modèle … On dirait pas un peu Emma ???
Je file la lui envoyer et la prévenir que je débarque armée de ciseaux, cuir, et de tout mon attirail de styliste pour la transformer ! Après tout, la transformation, c’est un peu le thème de la semaine, non ?! … 

03 novembre 2010

Heure du doute


Ma vie est un tramway sur des montagnes russes… de San Francisco  ! 


J’ai bien choisi la date de sortie de mon livre faut l’avouer. Pile poil le week-end d’Halloween. Ce qui explique que j’ai passé un week-end effrayant, torturée par le doute.
Je devrais dire par les doutes, car une autre idée est venue me tarabiscoter, m’asticoter,
m’insinuer… me miner quoi. Une question absolument existentielle : mon mec, est-ce que c’est le bon ?
Le bon. Le seul, le vrai, celui qui est censé nous rendre heureuses toute notre existence
Moi qui me suis auto proclamée « détectrice de talent » il y a peu, je me rends bien compte que l’option détecteur du Bon n’existe pas.
C’est là où vous allez m’aider. Car je doute (et je me répète). Quels sont les indices pour savoir si c’est  Le Bon ?
Quand il vous fait rire, vous fait sourire, vous donne l’impression d’exister vraiment ?
Quand il vous regarde comme si vous étiez un mannequin de Victoria’s Secret en plein défilé ?
Quand il vous dit le bon mot au moment où vous êtes au fond du gouffre ?
Comment sait-on que c’est LUI et pas un autre ? Qu’il est forcément et sûrement le seul à pouvoir faire ça ?
Certains disent que Le Bon est celui qui t’accepte comme tu es, te rend heureuse, te soutient blablablablabla . Bon, dans ce cas Mon Bon c’est Emma ?????
Honnêtement, il me faut une boussole, j’en perds mes cheveux (déjà que ça aussi c’est un problème !).
Certains disent « on le sent, on le sait », mais c’est trop facile enfin !! On ne sait rien du tout, et je n’ai jamais vu aucun garçon avec une pancarte collée sur le front avec inscrit «  C’est Moi, je suis Ton Bon ! ». Donc, merci, mais moi j’aimerais bien ne pas me tromper.
Comment peut-on être sûre ? Car, j’ai bien compris une chose : se lancer dans des aventures, ça peut être drôle, mais l’amour, y a pas de garantie et c’est franchement risqué.
Donc, c’est comme une enquête, il faut des indices. Quelque chose qui suppose qu’on est sur la bonne voie, et que le garçon en question n’est pas une imposture du Bon.
Cela dit, il faut donc croire que ce fameux « Bon » existe et qu’il y en a qu’un. Parce que peut-être qu’il peut y avoir successivement plusieurs « Bons » qui correspondent à chaque période de notre vie ? Et, si l’on rencontrait l’un d’entre eux à un moment différent il ne serait plus « Bon ». Donc, théorie du Bon à date de péremption ?
 Pff, je divague, Cendrillon, elle n’avait qu’un Bon, et en plus elle a eu un super indice, un vrai truc de fille, indéniable et solide, une chaussure. Moi, j’ai rien du tout pour m’aider….

Ah, mais si !  Vous ! Alors, délaissez le temps d’un sauvetage d’une importance éminente mon livre et dîtes-moi comment on sait que c’est Le Bon ? À vos méninges et vos claviers !!